Le rapport annuel de l'AMF, publié le 15 avril 2021, évoque la nécessité d'un certain nombre de mesures pour que les marchés financiers puissent pleinement contribuer au bon fonctionnement de notre économie : mieux accompagner la montée en puissance de l'actionnariat individuel ; assurer un meilleur fonctionnement des mécanismes de marché dans un cadre transparent, avec une gouvernance adaptée ; mieux structurer le développement de la finance durable ; adapter le cadre réglementaire de la supervision de la gestion d'actifs, afin de mieux maîtriser les risques associés ; développer la souveraineté financière de l'Union européenne après la sortie du Royaume-Uni, tout en confortant la place de la France dans cette dynamique. Selon quel calendrier envisagez-vous la mise en place de ces mesures ? Quelle pourrait être la contribution du législateur, notamment de la commission des finances, à cet égard ?
L'AMF a-t-elle les moyens de ses missions et de ses ambitions ? Vous avez à plusieurs reprises souligné dans votre rapport la supériorité en moyens humains des homologues étrangers de l'AMF, ainsi que l'inexorable fonds de roulement négatif, qui fera disparaître la trésorerie de l'AMF à brève échéance. Le plafond de ressources fixé par la loi de finances est-il suffisant ? S'il devait être rehaussé, à quel niveau souhaiteriez-vous qu'il soit fixé ?
Il y a quelques jours, le journal Les Échos titrait : « La fièvre des introductions en bourse gagne les marchés mondiaux ». Depuis le début de l'année, 876 nouvelles entreprises se sont ainsi fait coter dans le monde. Les deux tiers ont eu lieu aux États-Unis. Si l'Europe est également dynamique, ce sont Londres et Amsterdam qui y arrivent en tête. Malgré le récent renforcement de ses structures boursières, la France paraît en retrait : pourquoi ? Comment envisagez-vous les introductions en bourse d'ici 2021 ?