Je félicite le rapporteur général pour son explication quant à la position à prendre vis-à-vis de ce décret d'avance. Bien que d'un niveau exceptionnel, il reste dans l'épure, comme le disait hier M. Gilles Carrez, et n'excède pas 1 % du montant des crédits de la loi de finances initiale, s'élevant à 723,5 milliards d'euros.
Il prévoit un redéploiement du programme support de l'Agence des participations de l'État (APE) dans des entreprises stratégiques, pour une partie des crédits qui n'a pas été utilisée. J'espère qu'on n'en aura pas besoin plus tard.
En tant que parlementaires, nous sommes satisfaits d'apprendre que nous allons examiner le premier PLFR pour 2021 tenant compte des ajustements. Comme Véronique Louwagie, nous nous interrogeons sur l'organisation des PGE et de la prime Macron.
Ne pourrait-on s'interroger, en écho de ce que nous entendons dire sur le terrain, sur le remboursement de toute cette dette ? Des réflexions seront-elles engagées pour trouver des recettes complémentaires ? Je n'emporte pas l'adhésion de beaucoup en évoquant le sujet, mais il faudra se poser les bonnes questions, le moment venu. Des prémices de pistes doivent être explorées pour trouver des recettes complémentaires.
Bien entendu, nous sommes favorables à ce décret d'avance indispensable. Vous avez évoqué l'urgence, qui en permet l'acceptation.