Je me réjouis de cette nouvelle saison du printemps de l'évaluation, qui est chaque année plus pertinente puisque nous choisissons des thèmes d'évaluation de politiques publiques d'actualité et que nous les éclairons par l'étude de l'exécution des crédits de l'année précédente. L'exercice est presque devenu un rituel, qui répond à l'adage auquel le président et nombre d'entre nous sommes attachés : moins d'autorisations à l'automne, mais plus d'évaluation au printemps. Complétée par la proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion des finances publiques que le président et moi-même avons déposée, cette démarche portera ses fruits.
Lorsque l'on parle de LOLF, il est toujours pertinent de s'intéresser aux modifications de maquettes. Avec le recul, cette nouvelle maquette apparaît-elle pertinente ? Quelle serait votre analyse de la mise en commun de ces programmes, destinés à mieux servir les fonctions support du ministère de l'intérieur ? Cette refonte permettra-t-elle d'améliorer la gestion et l'efficacité de la dépense publique, notamment au travers de la mutualisation du back office déconcentré du ministère ?
S'agissant de l'organisation du travail des agents du ministère pendant la pandémie, de nouvelles pratiques ont-elles pu être adoptées ? Certaines d'entre elles seront-elles durables ? Les nouvelles formes de travail à distance permettront-elles de faire face aux moyens insuffisants des CERT, pointés du doigt par la rapporteure spéciale ? N'y a-t-il pas là une manière de s'organiser différemment, sans forcément revoir l'équilibre du PPNG ?