La mission Sécurités comprend plusieurs programmes : Police nationale, Gendarmerie nationale, Sécurité et éducation routières, Sécurité civile. S'y ajoute, dans le cadre de cette commission d'évaluation des politiques publiques, le contrôle de la circulation et du stationnement routiers.
Concernant le champ de la mission Sécurités, nous nous félicitions, à l'automne 2019, d'une hausse des crédits qui devrait nous permettre d'assurer mieux encore ces missions régaliennes fondamentales. Du fait de la crise sanitaire, nous observons une sous-consommation d'une partie de ces crédits, notamment pour ce qui concerne les dépenses de personnel. Je salue au passage l'effet rebond observé au cours des premiers mois de 2021, au cours desquels sont arrivés dix-sept nouveaux policiers au commissariat de Nanterre.
Les dépenses d'équipement ont bondi de plus de 2,8 % en 2020, notamment pour le financement du plan « poignées de porte » qui permet de réaliser de petits travaux dans les commissariats et locaux de gendarmerie, ce qui améliore le cadre et la qualité de vie au travail des fonctionnaires et des militaires. Ce financement, qui permet de rattraper les économies liées à une politique du rabot budgétaire réalisée entre 2010 et 2017, n'est cependant dû qu'à une réallocation des crédits libérés par des économies conjoncturelles. Ne faudrait-il pas intégrer ces dépenses dans un plan plus large et pluriannuel ?