La Fédération bancaire française souhaiterait limiter l'application du mécanisme du plancher de capital au premier pilier. Quelle position défendez-vous ? Le sentiment vient que l'impact de ce plancher sur les fonds propres des banques n'est pas toujours compris de la même manière. Lorsque vous en parlez, je comprends qu'il n'y a pas d'impact, alors que les banques françaises évaluent à 70 milliards d'euros l'accroissement de leur capital en résultant. Peut-être cette somme correspond-elle quand même à la réintégration usuelle de leurs résultats sur la période. Il conviendrait d'éclaircir ce point.
Les banques françaises mettent en avant le modèle français, ce qui expliquerait que les Européens ne mènent pas forcément le même combat, notamment en matière d'intégration du crédit immobilier. Notre modèle risque-t-il de changer et, avec lui, le système de crédit immobilier auquel beaucoup de nos compatriotes sont attachés ?