Intervention de Marie-Christine Dalloz

Réunion du mercredi 26 mai 2021 à 21h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Concernant le programme 204, il semble que la gestion financière des aspects sanitaires de la crise de la covid-19 a reposé sur les crédits de l'assurance maladie et non sur le budget de l'État. Ainsi, en 2020, aucun crédit n'a été ouvert en faveur de la mission Santé en loi de finances rectificative, à l'exception d'un crédit de 5 millions d'euros dédié au financement d'un dispositif d'indemnisation des professionnels de santé libéraux contaminés par la covid-19. De plus, l'achat des matériels utiles pour lutter contre la pandémie a relevé de Santé publique France, sur la base d'une dotation exceptionnelle de 4 milliards d'euros. Pourriez-vous nous donner une explication concernant ce programme ?

J'aimerais revenir sur le rapport spécial très documenté rédigé par Véronique Louwagie. Selon vous, monsieur le ministre, le 1,5 milliard concernent essentiellement l'AME – c'est ce que j'ai compris de votre conclusion. Or, selon Véronique Louwagie, six dispositifs sur les onze existants – l'AME plus dix autres – concentrent 1,5 milliard au profit de 420 000 bénéficiaires en situation irrégulière en métropole. Il semblerait que, depuis 2017, il y ait 1 000 bénéficiaires supplémentaires de l'AME chaque mois. Cela semble colossal : est-ce vrai ? Quel est selon vous le nombre précis d'étrangers en situation irrégulière ? Enfin, quand envisagerez-vous de recentrer l'AME sur les soins urgents ? Nous sommes d'accord pour les soins urgents, mais moins pour les soins à long terme.

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