En vous écoutant, monsieur le ministre, j'ai fait moi aussi un travail rétrospectif. Lorsque j'ai pris la responsabilité de ce rapport spécial, en 2017, 19 milliards d'euros étaient consacrés à la mission Solidarité, insertion et égalité des chances, contre près de 30 milliards d'euros aujourd'hui. Alors que la crise nous a tous rendus très attentifs à la précarité, il est toujours utile de le souligner. Je suis fière d'appartenir à une majorité qui a fait autant et qui est toujours motivée pour continuer à diagnostiquer, à proposer et à agir, à l'image du RUA. J'ai entendu, monsieur le ministre, que vous étiez favorable au RUA jeune : nous avons besoin d'aller vite sur ce sujet car une partie de notre jeunesse est en difficulté et en situation de précarité.
Concernant les jeunes étrangers – mineurs ou jeunes majeurs –, et en dépit des efforts conséquents que nous faisons déjà, nous devons faire preuve de toujours plus d'imagination et surtout d'efficacité. Nous avons élaboré des propositions, avec Patrice Anato, dont j'excuse l'absence ce soir, pour améliorer ces dispositifs sans pour autant alourdir de façon démesurée les dépenses publiques. Nous sommes à votre disposition pour travailler sur ce sujet.