Plus de 3 milliards d'euros d'allocations exceptionnelles ont été versés pendant la crise ; elles n'ont pas vocation à être reconduites. Si vous ajoutez toutes les prestations exceptionnelles, effectivement, vous sortez de l'enveloppe. De la même manière, vous avez fait face, monsieur le président, quand vous étiez aux responsabilités, à une crise bancaire et économique qui a provoqué un trou, jusqu'ici historique, de la sécurité sociale, avec une dette qui s'est creusée. La sécurité sociale a joué son rôle d'amortisseur et des décisions ont été prises dans l'urgence, y compris d'ailleurs des allocations d'urgence qui ont été assurées aux plus précaires, pour éviter que les gens tombent dans une trop grande pauvreté, et c'était une bonne décision. Ensuite, vous avez créé un mécanisme de remboursement avec la caisse d'amortissement de la dette sociale, la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution sociale généralisée (CSG). La sécurité sociale paye toujours cette dette, creusée en 2008, et qui était sur le point d'être remboursée à la fin de l'année prochaine. De la même manière, nous rembourserons nos dettes.