Intervention de Daniel Labaronne

Réunion du mercredi 26 mai 2021 à 21h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Je veux tout d'abord souligner l'effort budgétaire très important consenti depuis 2018 en faveur des universités, dont témoigne l'augmentation des crédits de paiement, et me réjouir que la crise sanitaire n'ait pas affecté la bonne exécution du budget consacré à la recherche, grâce à la mobilisation d'outils exceptionnels.

Néanmoins, il reste certaines situations budgétaires spécifiques dont le mode de résolution pourrait passer par une plus grande convergence des moyens attribués aux universités. Je citerai, pour illustrer mon propos, l'exemple de l'université de Tours. Malgré les efforts consentis, l'augmentation significative du nombre de ses étudiants ne s'est pas accompagnée de la hausse correspondante de la subvention pour charges de service public. Cette université reste ainsi l'une des moins bien loties de France, tant en emplois qu'en crédits de fonctionnement. Au-delà du cas de cet établissement, comment expliquer les divergences de dotation entre universités ?

Enfin, j'appelle votre attention sur la situation délicate dans laquelle se trouvent des étudiants qui, en raison de la réforme des études de médecine, ne peuvent plus redoubler leur première année. A titre d'exemple, près de 500 étudiants en parcours d'accès spécifique santé (PASS) à l'université de Tours ont appris, trois jours avant les examens du second semestre, les 25 et 26 mai, qu'ils ne passeraient pas en deuxième année, faute d'avoir obtenu la moyenne au premier semestre dans leur enseignement mineur, et ce, indépendamment de leurs résultats aux examens du second semestre. Quelles informations pouvez-vous communiquer à ces étudiants pour les rassurer ?

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