L'exercice 2020 nous conduit d'abord et avant tout à souligner l'aggravation des conditions sociales et l'accroissement de la précarité étudiante, puisque si l'on en croit l'estimation de l'Observatoire de la vie étudiante (OVE), 60 % des étudiants ont été peu ou prou affectés par une perte partielle ou totale d'emploi. En ce sens, l'instauration du repas à 1 euro et les diverses mesures évoquées ont joué un rôle à l'évidence positif.
Le budget des CROUS a été affecté par l'ensemble de ces mesures, ainsi que par les pertes d'exploitation liées à la fermeture des locaux, ce qui a conduit d'ailleurs le ministère à verser un total de 405 millions d'euros au CNOUS.
Vous aurez par ailleurs remarqué une divergence – pour ne pas dire une rupture – territoriale, puisque certaines régions ont été bien plus impactées que d'autres par les effets de la crise sanitaire.
Ce Printemps de l'évaluation doit également nous permettre de penser l'avenir. Quid de 2021 ? Avez-vous prévu un prolongement éventuel des mesures d'aide et de soutien comme cela paraît indispensable ? En avez-vous estimé le coût ? Avez-vous l'intention de prendre des dispositions en faveur d'une plus grande territorialisation de l'action de votre ministère ?
Je m'associe enfin à ce qui été dit par nos collègues à propos des études de médecine.