La DGFIP, qui emploie environ 100 000 agents, a supprimé près de 35 000 postes en quinze ans et ces coupes continuent, puisque 1 800 postes supplémentaires devraient être supprimés. En Haute-Corse, les effectifs ont connu une baisse de 19 % en une décennie et d'ici peu, il ne pourrait plus que deux trésoreries et deux centres d'impôts. Cette situation rend difficile le travail des agents publics, qui ne peuvent exercer leurs missions qu'avec beaucoup de difficulté. J'ai déjà eu, avec d'autres, l'occasion d'alerter le Gouvernement à ce sujet et je veux redire ici l'importance de ces services publics de proximité, surtout à destination des citoyens les plus isolés et les plus fragiles, et des personnes âgées. On sait aussi que cette logique de rationalisation du réseau ne fait qu'accroître les disparités territoriales. Ne serait-il pas temps de réévaluer cette politique de réduction des effectifs, en prenant en compte ses effets concrets pour la qualité du service public ?