Permettez-moi de saluer la qualité des exposés de nos collègues. Monsieur le ministre, la crise sanitaire n'a-t-elle pas eu d'autres effets sur le patrimoine immobilier de l'État que de retarder le lancement ou la réalisation d'opérations financées par le CAS ? Quels seront les effets à moyen terme sur le marché immobilier professionnel, compte tenu notamment des tensions sur les matières premières ?
Concernant les retraites, je veux saluer le travail de notre collègue, très impliqué sur le dossier des retraites agricoles. Il est vrai que, même en dehors de la réforme des retraites, nous devons porter une attention particulière à la question des pensions de réversion, particulièrement inégales en fonction des régimes.
Je me réjouis que le prélèvement à la source ait permis d'adapter l'impôt à la vie quotidienne des Français. La contemporanéisation du CISAP est un outil pour lutter contre le travail au noir et permettra de réduire les dépenses des foyers : l'acompte a déjà permis à certains d'éviter les trous de trésorerie.
Dans sa note d'analyse de l'exécution budgétaire pour 2020, la Cour des comptes précise que les recettes ont pâti d'une hausse significative du coût des contentieux fiscaux, mais que les dépenses sont provisionnées et que celui-ci devrait désormais moins peser sur les finances de l'État. Êtes-vous en phase avec cette analyse ?