Si nous pouvons nous réjouir collectivement de la ratification du plan de relance européen, qui restera dans l'histoire, nous devons aussi nous interroger sur la mise en œuvre du décaissement et sur son calendrier.
Mais j'aimerais surtout évoquer le programme Erasmus. Tout à l'heure, en présentant mon rapport sur la mission Action extérieure de l'État, j'évoquerai l'utilité de renforcer les liens entre Campus France et le groupement d'intérêt public Erasmus+, qui est chargé du volet français du programme Erasmus, en vue de les rendre plus opérationnels. Ces deux acteurs considèrent qu'ils sont allés aussi loin que possible dans le rapprochement, et qu'une fusion n'est pas envisageable. J'estime pour ma part que leur coopération pourrait être améliorée, afin de muscler le dispositif et de mettre un terme à notre sous-représentation dans les masters conjoints Erasmus Mundus, qui offrent des bourses aux meilleurs étudiants du monde – et cela à l'heure où nous devons nous ouvrir davantage encore à la mobilité africaine, dès lors que le Président de la République a fait de l'Afrique sa priorité diplomatique. Je m'interroge sur la méthode, les objectifs et l'agenda d'un tel rapprochement opérationnel.