La crise sanitaire a eu un impact particulier sur la mission Action extérieure de l'État, qui représente 0,6 % du budget de l'État.
Le programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde a supporté l'opération de rapatriement des ressortissants français se trouvant à l'étranger, ainsi que le déploiement du dispositif médical spécifique destiné à 1,7 million de Français expatriés, ce dont nous nous félicitons.
Le programme 151 Français à l'étranger et affaires consulaires a bénéficié de l'ouverture de 100 millions d'euros en troisième loi de finances rectificative : 50 millions au titre des bourses scolaires versées aux familles françaises dont les enfants fréquentent les établissements du réseau AEFE ; et 50 millions d'aides sociales, de secours occasionnel et de solidarité à destination des Français de l'étranger les plus modestes touchés par les conséquences économiques de la pandémie.
Les opérateurs relevant du programme 185 Diplomatie culturelle et d'influence ont vu leurs ressources propres diminuer en raison de la pandémie. Des crédits ont dû être ouverts en troisième loi de finances rectificative afin de soutenir Atout France, à hauteur de 5 millions d'euros, et l'AEFE, pour 50 millions, dont 25 millions ont permis d'apporter un soutien aux établissements les plus touchés par la crise sanitaire. Je salue la rénovation du dispositif de performances, notamment l'ajustement des indicateurs du programme 105, afin de mieux refléter les effets de la politique menée.
À quelle date seront signés les contrats d'objectifs et de moyens, déjà reportés d'un an, puis retardés par la crise sanitaire ?
Pouvez-vous détailler la stratégie immobilière du ministère et l'effectivité du plan de cession ? Le ralentissement connu en 2020 ne peut s'expliquer seulement par la crise.