Hier, le Royaume-Uni n'a eu à déplorer aucun décès lié à la covid-19, ce qui conforte l'hypothèse d'une sortie de crise prochaine. Le texte du PLFR s'inscrit dans cette perspective optimiste, en constatant que l'investissement, la consommation et le moral des entreprises repartent. Nous avons besoin d'accompagner cet optimisme tout en assurant que l'État continuera à protéger les entreprises tant que persiste la crise sanitaire.
Nous saluons l'efficacité du fonds de solidarité et de l'activité partielle qui ont remarquablement préservé notre économie. Pourriez-vous nous donner des informations sur le calendrier et la dégressivité de ces dispositifs d'aide, à conditions macro-économiques plus ou moins constantes, et si l'on part du postulat que l'amélioration sanitaire est pérenne ?
Outre ces mesures de protection, le texte comprend des mesures de relance et deux mesures sur les fonds propres, qui concernent les prêts garantis par l'État et le carry back, lequel a fait l'objet de demandes récurrentes de notre commission. Disposez-vous d'estimations concernant l'impact de la mesure relative au carry back ?
Ce texte comprend aussi des mesures importantes pour les agriculteurs, l'hébergement d'urgence ou le « pass sport », qui permettront de financer des engagements et d'aider les jeunes et les plus fragiles dans nos sociétés, qui ont été encore affaiblis par la crise.
Sur le plan macroéconomique, il faut entendre l'appel du Haut Conseil des finances publiques, qui recommande une très grande vigilance pour garantir la soutenabilité de la dette publique. Comment nos finances publiques évoluent-elles par rapport à celles de nos partenaires européens ?