Nous évoluons dans un contexte très incertain. Vous soulignez que la perspective d'une croissance de 5 % est une hypothèse réaliste. Ce terme de « réaliste » marque-t-il un degré intermédiaire entre l'optimisme et le pessimisme ?
Qu'est-ce qui peut entamer cette prévision réaliste : l'augmentation des taux d'intérêt, l'inflation, les pénuries de main-d'œuvre, de matières premières ?
Avec un rebond de 18 % de l'activité économique, le troisième trimestre 2020 a été parmi les meilleurs de l'Union européenne. Quels sont les éléments optimistes qui nous autorisent à imaginer une croissance supérieure à 5 % en 2021 ?
Vous soulignez qu'il existe des risques inflationnistes, des risques de liquidité, de solvabilité. Pourriez-vous préciser vos inquiétudes à cet égard ?
Vous indiquez que les hypothèses de croissance ont été formulées au regard de l'hypothèse de croissance potentielle formulée dans les lois de programmation à 1,25 % ou 1,30 %. J'aimerais avoir votre appréciation sur le taux de croissance potentielle que vous envisagez pour notre économie.
Disposez-vous d'éléments comparatifs relatifs à l'évolution des taux de croissance potentielle ainsi que du déficit structurel pour les autres États de l'Union européenne ?
Il est clair que le mandat du Haut Conseil est sensiblement plus étroit que celui des autres institutions budgétaires indépendantes. J'aimerais connaître votre appréciation sur les propositions de la commission Arthuis, qui recommande une transformation radicale de la gouvernance de nos finances publiques.