Intervention de Géraldine Bannier

Réunion du jeudi 3 juin 2021 à 21h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Malgré des impératifs sanitaires qui ont nécessité une adaptation permanente et inédite par son ampleur, l'exécution des crédits de la mission Enseignement scolaire n'a pas donné un coup d'arrêt, bien au contraire, à l'ambition globale pour l'éducation qui est une priorité du Président de la République.

L'objectif de vingt‑quatre élèves par classe pour les grandes sections, CP et CE1 est maintenu. Une prise en charge améliorée des élèves est d'autant plus primordiale que le distanciel a fragilisé les plus en difficulté. Dans ce contexte, des dispositifs renforcés tels que « devoirs faits » et les stages de réussite sont notamment très utiles.

Nous notons aussi les choix budgétaires visant à assurer le renouvellement du vivier des professeurs : la préprofessionnalisation et surtout une politique volontariste, à juste titre compte tenu du rattrapage nécessaire, en faveur de la revalorisation des carrières. Elle est en cours pour les personnels des REP+. Il faut que les négociations aboutissent à une revalorisation concernant un maximum de professionnels, pour faire face aux difficultés de recrutement et garantir un haut niveau.

Parmi les autres objectifs, il convient de saluer la politique relative à l'inclusion qui est menée tant pour les personnels, par la consolidation du statut des AESH, que pour les élèves. Le nombre de ceux qui ne sont pas accompagnés a fortement diminué. L'augmentation de 4 % en 2019 des unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS) participe aussi de cet objectif.

Les dispositifs pour l'insertion des jeunes, notamment issus des quartiers prioritaires et des zones rurales, tels que les cordées de la réussite et parcours avenir, mais aussi la désignation d'un deuxième professeur principal en terminale et la valorisation de la voie professionnelle grâce aux campus d'excellence et aux contrats d'apprentissage, vont dans le bon sens.

Nous saluons enfin l'ambition, pour assurer une égalité des chances réelle, d'offrir à chacun un parcours adapté, grâce à la réforme du baccalauréat et à la possibilité d'accéder à des apprentissages moins courants mais tout aussi ouverts sur l'avenir, comme les langues et les cultures de l'Antiquité, le numérique et les arts.

Les mesures relatives à l'éducation artistique et culturelle – je salue particulièrement celles, cruciales, en faveur de la lecture – sont un levier majeur pour parvenir à l'égalité des chances, synonyme de cohésion, qui doit rester la première ambition de l'école.

Mon groupe salue, en ce Printemps de l'évaluation, un budget résolument orienté vers la réussite des élèves. Nous formulons simplement une demande de précisions concernant la baisse de 85 postes pour l'enseignement agricole.

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