Le programme 134 est un élément très important de la relance, mais il crée une forme d'illisibilité entre le plan de relance lui-même et les crédits budgétaires consacrés à la relance et à l'urgence. Par exemple, l'une des garanties de Bpifrance relève à la fois du programme 134 et du plan de relance. Le Gouvernement devrait améliorer la lisibilité des dispositifs.
Il en va de même concernant la digitalisation des entreprises, à laquelle 60 millions d'euros ont été alloués, dans le cadre de la quatrième loi de finances rectificative pour 2020, ce qui est tardif. Six mois plus tard, avez-vous une idée de la consommation de ces crédits ? Font-ils l'objet d'un engouement, ou est-ce trop tôt pour en parler ?
Depuis deux ans, l'exécution des crédits du programme 343 Plan France Très haut débit laisse à désirer : sur les 163 millions d'euros de CP ouverts, seuls 30 millions ont été consommés, alors que le besoin est absolument évident. Qu'en pensez-vous ?
S'agissant du PIA, je ne reviendrai pas sur ce qu'a très bien dit Marie-Christine Dalloz. Un nouveau fonds French Tech souveraineté, doté de 150 millions d'euros, a été créé en 2020. Quels en sont les premiers résultats ?