Vous avez mis en avant l'accélération de la numérisation des procédures, mais la justice reste encore l'un des derniers royaumes du papier. Elle reste encore très sous-équipée en matériels informatiques performants et en applicatifs dédiés, malgré le déploiement de 18 000 ordinateurs ultra-portables. De plus, il n'est pas possible d'extraire la moindre statistique sur l'état d'avancement d'une réponse pénale donnée, ce qui alimente la rumeur d'une justice lente et laxiste. Les élus locaux disposent des chiffres des forces de l'ordre, mais pas de ceux de la justice, qu'ils attendent beaucoup. En outre, il n'y a pas de permanence informatique au ministère de la justice le week-end, alors que la justice ne s'arrête pas le week-end.
Pouvez-vous nous en dire plus sur les pistes et avancées que vous prévoyez dans les domaines de l'informatisation et de la numérisation ?