Vous avez évoqué la hausse de l'épargne des Français, qui devrait atteindre 200 milliards d'euros à la fin de l'année 2021. Cependant, les Français semblent moins tentés par des supports moins liquides.
En parallèle, nous avons facilité, par voie législative, la liquidation de l'épargne, y compris fléchée par les PER unifiés par la loi PACTE, pour les entrepreneurs affectés par la crise, lesquels pourront ainsi libérer sans frais cette épargne. Combien d'entrepreneurs ont recouru à cette facilité de récupération de leur épargne-retraite ? Quels sont les secteurs d'activité les plus représentés parmi les épargnants, ainsi que leur structure démographique ? Au regard des sommes débloquées individuellement, quels sont les risques pesant actuellement sur le système d'assurance ?
Ensuite, quel regard la Fédération française de l'assurance porte-t-elle sur la réforme des accords dits de Bâle III, notamment au regard de la détermination des critères d'évaluation de l'exposition au risque après un événement aussi inattendu que la crise sanitaire et économique ?
Enfin, pourriez-vous être plus précise sur les actions à mener, aussi bien sur le plan européen que pour nous, législateurs, dans le cadre de l'évolution de la transposition de la directive Solvabilité II ?