Intervention de Marc Le Fur

Réunion du mercredi 9 juin 2021 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je salue votre travail, monsieur le ministre – votre grande chance, ce sont vos prédécesseurs. Quand les prédécesseurs sont médiocres, cela est positif pour le successeur.

Vous êtes confronté à la difficulté de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (EGALIM), qui fut une illusion et une déception. Le prix du lait est moins bon aujourd'hui qu'avant la loi EGALIM et les coûts pour la production sont beaucoup plus élevés.

Je souhaite également vous interroger sur la méthanisation. Elle constitue une forte attente pour les agriculteurs, qui sont inquiets quant à un certain nombre de projets portés par madame Barbara Pompili, ministre de la transition écologique. J'espère que vous saurez les défendre et n'ai pas de raison d'en douter à ce stade.

La production de porc est satisfaisante actuellement car les exportations vers la Chine ont repris. L'un des sujets de discussion avec la Chine concerne la régionalisation sanitaire pour l'export dans le contexte angoissant de la peste porcine africaine. Il ne faut pas qu'un seul éventuel cas dans notre pays bloque l'intégralité de nos échanges.

Que faites-vous pour lutter contre la concurrence déloyale d'un certain nombre de nos amis européens ? L'Allemagne, en particulier, maintenant devenue la grande puissance agricole européenne et faisant travailler dans des proportions considérables des personnes venues de l'est du continent, utilise la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour subventionner son agriculture.

Enfin, le plan de relance comprend des bonnes choses sur la thématique du bien-être animal dans les abattoirs. J'aurais souhaité également que le plan de relance se soucie du bien-être des ouvriers de ces abattoirs. L'on en compte deux de plus de 3 000 salariés, dans ma circonscription, et leurs employés souffrent de troubles musculo-squelettiques.

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