La Cour des comptes constate que la multiplication des épisodes météorologiques observés ces dernières années, notamment les sécheresses, met régulièrement sous tension le fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA). L'État a alimenté son budget de manière conséquente en 2020 et pourrait être amené à renouveler cet effort en 2021. Insuffisamment dotée par la loi de finances initiales (174,8 millions d'euros), la provision pour aléas, après abondement par la loi de finances rectificative de fin de gestion, a permis de couvrir ces dépenses.
Face à la gradation continue des sécheresses depuis la fin des années 1980, l'État donne parfois l'impression d'un manque d'anticipation. Nous pensons également à la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour la betterave sucrière en réaction à la baisse de rendement causée par les attaques de pucerons, un hiver doux et humide puis un printemps ensoleillé et enfin un été sec. Nous devons tout faire pour éviter ce type de réaction aux crises agricoles. Il est temps de renforcer et d'adapter les moyens budgétaires dédiés aux aléas climatiques afin de préserver les revenus des agriculteurs et d'accompagner leur transition agroécologique. Quelles mesures budgétaires le Gouvernement envisage-t-il à cette fin ?
S'agissant de la forêt, vous n'avez pas livré votre opinion personnelle sur la baisse sensible des effectifs de l'ONF.
Enfin, qu'envisagez-vous pour améliorer l'attractivité des vétérinaires ?
Je partage ce qui a été dit sur la filière des pommes de terre.