S'agissant des emplois aidés, moins de 77 000 PEC ont été signés en 2020 – nous sommes loin des 100 000 visés en loi de finances initiale, et surtout du nombre de contrats signés lors du précédent quinquennat. Ne faudrait-il pas revenir en arrière, puisque cela semble marcher moins bien ? L'indicateur 3.1 du programme 102 Accès et retour à l'emploi montre pourtant que ces emplois ont une certaine pertinence, avec un taux d'insertion dans l'emploi de 57 % en 2020, et ce malgré la crise.
S'agissant de la garantie jeunes, dispositif créé sous le précédent quinquennat pour accompagner vers l'emploi les jeunes âgés de 16 à 25 ans sans emploi ni formation, l'on découvre à la lecture de l'indicateur 3.4 du même programme 102 que le taux de sortie vers l'emploi est passé de 76 % en 2019 à 35,4 % en 2020. Cela ne semble pas l'effet de la crise, puisque le projet annuel de performances pour 2020 fixait déjà une cible de 39,5 %, inférieure de 36,5 points à celle fixée pour l'année 2019. Comment expliquez-vous un tel effondrement et que comptez-vous faire pour y remédier ?
Enfin, vous avez mentionné l'adaptation du poste dans le cadre des PEC. Je pense qu'outre l'aide de l'AGEFIPH, un accompagnement humain est également nécessaire à l'adaptation du poste, du type des accompagnants des élèves en situation de handicap (AVS) qui existent dans l'éducation nationale.