Je suis heureux de vous retrouver ce matin pour entamer l'examen de notre dernier projet de loi de finances de la législature et d'amendements un peu moins nombreux que précédemment, ce qui s'explique par le fait que le texte est lui-même moins fourni, notamment s'agissant de la première partie que nous nous apprêtons à examiner.
Je vous remercie, monsieur le président, pour vos explications extrêmement utiles concernant l'irrecevabilité d'un certain nombre d'amendements.
Je garderai, au cours de l'examen de cette première partie, un œil particulièrement attentif au respect de la cohérence fiscale de ce texte et de la continuité avec les projets de loi de finances précédents ; je loue au demeurant une certaine stabilité fiscale. Je veillerai donc à ce que ne s'exprime pas une créativité trop grande, porteuse d'instabilité, soit pour les ménages soit pour les entreprises.
Dans le respect de nos échanges toujours courtois et bienveillants, et parfois non dénués d'humour, nous devrions centrer l'examen de ce projet de loi sur l'intérêt général et ne pas en faire un texte de précampagne électorale.
Un dernier mot pour dire que je regrette comme vous que tout ne soit pas dans ce PLF : si la plupart des annonces gouvernementales auront lieu en seconde partie, certains éléments concerneront la première. Je pense notamment aux annonces liées à l'énergie et au logement. Je m'efforcerai de les anticiper lors des débats en commission et de vous apporter, quand c'est possible, certaines réponses qui nous permettront d'avoir la discussion la plus complète possible.