Autant le risque de dérive que comportait l'amendement précédent me semblait évident, car de nombreux restaurateurs sont susceptibles d'effectuer des livraisons, autant le service visé ici est vraiment destiné à des personnes âgées et à des personnes handicapées, et un certain nombre de sociétés ou de grandes mutuelles qui le proposent – je pense notamment à Groupama – ne fournissent pas d'autres prestations en même temps. Ce sont les centres intercommunaux d'action sociale (CIAS) ou encore les comités d'entraide qui offrent ces autres services. Je ne vois donc pas quel argument on pourrait opposer à cette disposition. Le public visé a particulièrement besoin de ce type d'assistance, liée à l'âge et au handicap. Or les personnes morales qui fournissent ce service ne proposent pas simultanément d'autres prestations. Je ne vois donc que des avantages à adopter l'amendement. Du reste, c'est une question de cohérence : on ne peut pas parler en permanence du quatrième âge mais ne rien faire en sa faveur. Il faut tirer quelques conclusions objectives de l'ambition que l'on se fixe en la matière.