Je suis d'accord avec cette analyse, à la nuance près que nous payons les conséquences des décisions prises depuis 1995. Les budgets des hôpitaux publics ne correspondent plus aux besoins mais à un plafond, déterminé à l'avance dans le cadre de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (ONDAM). Tout cela les a appauvris…
Si les médecins manquent, que dire des médecins scolaires, qui manquent cruellement partout. Il faut donc réformer le système, mais nous ne sommes pas favorables aux défiscalisations et aux exonérations qui aboutissent à ce que l'argent manque. Il conviendrait plutôt de rendre les revenus plus attractifs.