C'est un débat très intéressant, qui d'ailleurs me passionne.
Ce qui intéresse les Français, madame Dalloz, c'est de savoir si les prélèvements obligatoires augmentent ou diminuent. Je n'ai guère entendu que la non-déductibilité d'une part de CSG leur posait un problème majeur au quotidien. En revanche, beaucoup m'ont dit que le taux de prélèvements obligatoires était trop élevé. Les Français savent et reconnaissent que les prélèvements obligatoires ont baissé de 25 milliards depuis 2017. Voilà quelle est la priorité, au lendemain de la crise, pour relancer la consommation et l'investissement.
Je ne dis pas que le débat ne doit pas avoir lieu, mais je suis surpris de vous entendre dire que, si l'on ne sait pas chiffrer le coût de cette mesure, ce n'est pas si grave ; que l'on peut l'adopter et voir ensuite le résultat. Nous avons tous ici, je l'espère, le souci de la bonne tenue des finances publiques ! Par ailleurs, je maintiens que, même si nous adoptions cet amendement, nous ne résoudrions pas la question principale, à savoir le statut de la CSG par rapport à l'impôt sur le revenu. Cela mériterait à mon avis une réforme d'une autre ampleur.