Avis défavorable. Il faut savoir ce que l'on veut, au lendemain de la crise. Monsieur Dufrègne, vous êtes le premier à dire, et je vous rejoins, que nous devons renforcer la souveraineté de notre pays et de notre continent dans un certain nombre d'industries du futur, notamment dans le domaine de la santé. Nous n'y arriverons pas sans recherche et développement (R&D), ni en plafonnant le CIR : cela enverrait un signal de défiance à tous ceux qui viennent investir dans l'innovation et la recherche de notre pays. Soyons cohérents : c'est une dépense fiscale importante, c'est vrai, c'est même la première de notre pays, mais c'est probablement aussi la plus rentable.