Ces amendements concernent l'un et l'autre l'utilisation de matières recyclées. J'insiste sur l'amendement I-CF389, qui vise à instaurer, dans la suite logique du système de bonus-malus annoncé, une taxe incitant les fabricants à incorporer davantage de matières recyclées dans les emballages plastiques. Ce serait bon avant tout pour la planète, mais aussi pour les finances publiques : si l'Union européenne venait à créer une taxe sur les plastiques non recyclés, comme elle l'envisage sérieusement en ce moment, cela coûterait pas moins de 1,3 milliard d'euros à la France, qui se classe à l'avant-dernière place en Europe pour le recyclage du plastique.