J'ai entendu des choses intéressantes. J'ai entendu certains collègues, les mêmes qui refusent d'accorder un petit plus, dire leur très grande reconnaissance.
Mais les anciens combattants veulent du concret. Vous vous opposez à un petit geste supplémentaire – il ne s'agit pas de rattraper la perte depuis 2005. Les 35 centimes de hausse du point d'indice ne sont pas une revalorisation mais seulement une compensation de la perte de pouvoir d'achat des trois dernières années : cela ne mérite pas de grands cocoricos !
Je vous ai tendu la perche au sujet du Bleuet de France. Là encore, ce n'était pas grand-chose mais les anciens combattants auraient apprécié un tel geste. Malheureusement, vous êtes fermés à tout. Impossible de bouger ne serait-ce qu'une virgule !
Vous refusez notre proposition de rétablir deux programmes afin de bien distinguer la réparation et le devoir de mémoire. Pour les associations d'anciens combattants que nous avons auditionnées, c'est un sujet important.
Je déplore votre position car notre démarche était dénuée de toute démagogie : nous ne sommes pas arrivés avec nos gros sabots en réclamant « des millions, des millions ! ». Nous avons essayé d'adresser un signe. Les associations d'anciens combattants se seraient félicitées du travail accompli et de la considération qui leur aurait été témoignée. La majorité vient de remiser sa considération, je le regrette fortement car nous lui avions tendu la main ce soir.