Le groupe Libertés et Territoires soutiendra les politiques publiques déployées par l'État en la matière, car elles ont contribué à préserver la cohésion sociale pendant la crise.
Il convient de souligner le rôle qu'ont joué les départements, qui se sont imposés comme des partenaires naturels de l'État dans la lutte contre la pauvreté. Nous saluons le développement de techniques de contractualisation. Encore faut-il que cette contractualisation repose sur une base équitable. Il importe également de lever les points de tension qui existent entre l'État et les départements, notamment en ce qui concerne l'accueil et l'orientation des mineurs non accompagnés.
Le recul de 64 à 56 milliards des crédits affectés à l'aide alimentaire ne manque pas de nous inquiéter.
Reste le programme Handicap et dépendance. Notre collègue Jeanine Dubié s'est beaucoup engagée dans ce domaine. En dépit des crédits alloués à ce programme, notre groupe émet des réserves sur l'article 43, rattaché à la mission, qui prévoit un abattement forfaitaire sur les revenus du conjoint d'un bénéficiaire de l'AAH. Nous considérons que cette proposition ne suffit pas à répondre aux attentes des personnes en situation de handicap et des associations qui les représentent.
Notre groupe défendra une série d'amendements en séance publique pour proposer une réponse à la hauteur des enjeux. Nous ne voterons pas les crédits de cette mission.