Relever le plafond d'emplois de l'IPEV et abonder son budget en conséquence est un minimum. J'ai expliqué en quoi le plan annoncé de 7 millions sur trois ans était au moins trois fois trop lent. L'amendement II-CF959 vise à relever les crédits de 1 million : c'est, là encore, une rustine de salut public pour aider nos vaillants représentants de la science française sur le terrain. Nous investissons moins que tous les pays qui comptent dans le domaine – moins que les Allemands, les Norvégiens et les Italiens. Nous sommes ridicules par rapport aux grandes puissances qui jouent un rôle dans les pôles. Quel est l'avenir de la France ? Le rapport de Mme Préville et Mme Tiegna s'intitule « La recherche française en milieu polaire : revenir dans la cour des grands ». Aujourd'hui, nous jouons dans la cour des petits. Il est urgent de revoir notre ambition à la hausse.