Dans nos territoires équinoxiaux, pour reprendre un adjectif cher à Gaston Monnerville, se pose la question de l'eau. Nous avons mené une commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences, qui était présidée par Mme Mathilde Panot et dont j'étais le rapporteur. Le rapport a été adopté à l'unanimité de ses membres, quel que soit leur groupe, et notre amendement a été cosigné par des députés des groupes les plus divers.
Autrefois, les citernes fonctionnaient très bien et permettaient à chacun de ne pas manquer d'eau. En leur consacrant la somme relativement modique de 500 000 euros, l'État pourrait témoigner de son intérêt pour la question de l'eau – intérêt qu'il a déjà montré par des réquisitions, des engagements et des actes en Guadeloupe. Mme Justine Benin, ici présente, a fait œuvre utile en déposant une proposition de loi rénovant la gouvernance du service public d'eau potable et d'assainissement en Guadeloupe. La proposition que nous faisons serait utile à nos populations.