C'est un amendement auquel je tiens tout particulièrement. L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité fait partir nos forces vives vers l'Hexagone. Or, sur trois personnes qui partent, une seule revient. Cela tient à des raisons diverses, d'ordre professionnel, familial, etc. La population de la Martinique et de la Guadeloupe est vieillissante et en diminution. Le ministère des outre-mer finance les associations Alé Viré, en Martinique, depuis quatre ans – grâce à l'initiative de Catherine Conconne – et Alé Vini, en Guadeloupe, depuis trois ans. Ces structures accomplissent des choses extraordinaires, avec de l'ingénierie, le concours de Pôle Emploi, de la région, des départements : tout le monde est mobilisé. Elles ont besoin de 500 000 euros pour avoir, entre autres, une base de données recensant les postes disponibles, ce qui favoriserait le retour et l'installation des personnes, l'hébergement des intéressés et de leur famille, l'accueil des enfants en crèche. C'est un amendement fondamental.