Les crédits de la mission Outre-mer, de l'ordre de 2,5 milliards d'euros, sont d'une grande stabilité. Les fluctuations d'une année sur l'autre tiennent pour beaucoup à des opérations très spécifiques, telles que la construction du lycée de Wallis-et-Futuna l'année dernière et le soutien à la collectivité territoriale de Guyane cette année. Une partie importante des crédits est liée à des avantages fiscaux, ce qui explique aussi les variations car, du fait de la crise économique – conséquence de la crise sanitaire –, l'activité a diminué.
D'autre part, les crédits de la mission représentent une part limitée des sommes que la nation consacre à l'avenir des outre-mer : comme le montre le document de politique transversale, les aides sont de l'ordre de 20 milliards d'euros, et l'on atteint même 25 à 27 milliards en incluant les avantages fiscaux. À cela s'ajoutent 6 milliards d'aides d'urgence en lien avec le contexte sanitaire et 1,5 milliard d'euros débloqués dans le cadre du plan de relance.
Votre appréciation de départ était donc juste, monsieur le rapporteur spécial : tout cela témoigne de l'engagement de l'État et du Gouvernement en faveur des outre-mer.
Le groupe La République en marche votera évidemment en faveur de l'adoption des crédits de la mission.