Le plan France 2030 a notamment pour objectif de faire de la France le leader de l'hydrogène vert, avec une production massive, et de produire le premier avion bas-carbone. Ces deux objectifs sont liés ; les atteindre est critique pour la transition écologique, notamment la décarbonation du transport aérien.
Sur l'enveloppe de 3,5 milliards de crédits de paiement que prévoit ce projet de loi de finances, 340 millions permettront de financer des projets liés à l'hydrogène vert, dès 2022. Si nous voulons un avion bas-carbone, nous devrons engager un travail avec tous les acteurs du secteur aérien. C'est la volonté de tous ceux que nous avons auditionnés, avec ma collègue Marie Lebec, dans le cadre de notre rapport spécial.
Les acteurs nous alertent sur la nécessité de créer en amont une filière et de développer nos capacités de production d'hydrogène, d'accompagner tous les acteurs du secteur, notamment les aéroports ; dans l'adaptation de leurs infrastructures ; et les compagnies aériennes, qui seront amenées à renouveler leur flotte. Quelle sera votre méthode pour créer une logique d'acteurs beaucoup plus coopérative et démontrer que la France peut devenir un modèle dans la décarbonation du transport aérien ?