C'est le vieil argument de tous les Jacobins de France et de Navarre, monsieur le rapporteur général : il suffit de quelques dérives pour que l'on prétende imposer la même règle à tout le monde. La liberté, c'est aussi la liberté de faire des erreurs. Ce sont les électeurs qui sanctionnent ceux qui en commettent.
Et si ce n'est pas le cas, monsieur le rapporteur général, c'est justement parce que vous avez brisé le lien entre le citoyen électeur et le citoyen contribuable. C'est là que réside le problème de fond. Si nous étions tous animés de bonne volonté, nous devrions réfléchir à la manière de rétablir ce lien.