J'ai encore du mal à trouver les 35 milliards d'euros d'investissements du plan de relance qui doivent être consacrés aux questions environnementales, en dehors du dossier de presse du Gouvernement. En revanche, une chose est claire et facile à trouver : il existe toujours des niches fiscales favorisant des pratiques contradictoires avec les préoccupations climatiques, notamment l'artificialisation des sols, qui progresse de près de 60 000 hectares par an en France – nous sommes au-dessus de la moyenne européenne. Or on sait quelles en sont les conséquences en matière climatique.
La COP26 a commencé : il faut arrêter avec les demi-mesures. Qu'il y ait des pratiques continuant à poser des problèmes, c'est une chose, mais qu'elles coûtent en plus à l'État des recettes qui pourraient servir pour la bifurcation écologique, c'en est une autre. Nous proposons donc de supprimer l'exonération de 50 % de la taxe d'aménagement pour les locaux à usage industriel, les entrepôts et les hangars.