Le sujet de l'externalisation est complexe et peut aisément devenir polémique. Par conséquent, je remercie la présidente Véronique Louwagie et la rapporteure Cendra Motin pour l'effort de clarification entrepris avec ce rapport.
Il faut s'extraire du débat caricatural, stérile et idéologique qui consiste à être « pour » ou « contre » l'externalisation, en considérant que le privé ferait mieux que le public, ce que vous faites bien dans le rapport. Madame Cendra Motin, vous formulez dix-neuf recommandations. Vous vous êtes attardée sur les recommandations n° 4, 8 et 16, c'est-à-dire : renforcer l'évaluation de l'activité externalisée par des critères de performance ; encourager le pilotage interministériel ; simplifier les clauses de réexamen des contrats. Parmi ces recommandations, laquelle devrait être prioritairement mise en œuvre ?
Par ailleurs, vous citez, dans les difficultés rencontrées, le cas de l'informatique et du numérique : « Les administrations sont amenées à recourir à des prestataires extérieurs alors que les besoins auxquels il faut répondre s'inscrivent dans un horizon de plus ou moins long terme qui nécessite de la compétence au sein de l'institution. Faute de pouvoir recruter, les administrations externalisent de nombreuses tâches dans ces secteurs sous tension, parfois de façon contrainte. Il s'agit d'un enjeu majeur pour la puissance publique. » Pour y remédier, vous proposez des solutions, notamment en vue d'adapter les modes de recrutement. Pouvez-vous revenir en détail sur ces pistes de travail ? Pensez-vous que ces éléments seront suffisants ?