Sur l'inflation, pourriez-vous nous rappeler la façon dont est traité le logement ?
Ensuite, vous dites que nous retrouvons le rythme de croissance quitté en 2019 mais à combien chiffrez-vous les pertes de production et les pertes fiscales essuyées entre-temps, soit le coût de la crise ?
Par ailleurs, l'augmentation des salaires est la résultante d'une politique économique globale, notamment de la productivité et de l'inflation. Peut-on considérer que les prix vont augmenter durablement ? Je pense que nous dépasserons les 2 % – l'inflation est l'expression de tensions dans le monde, qui sont fortes –, mais sommes-nous, selon vous, entrés dans une phase longue d'inflation ?
Selon vous, la désépargne se retrouve-t-elle dans le niveau de la consommation, dans les importations et dans l'investissement ? J'ai l'impression que c'est le cas.
Enfin, les prix de production ne pourront être compensés que par de la productivité, y compris en France. Pouvons-nous compter sur une augmentation de la productivité, sans laquelle il n'y aura pas d'augmentation durable des salaires ?