L'alternative est connue. Si la priorité continue d'être le soutien à l'économie et à la reprise, alors la politique monétaire suivie doit être extensive, au risque du maintien, voire d'un regain, de l'inflation. Si, au contraire, on adopte une politique restrictive, alors les effets sur la demande, l'investissement et le pouvoir d'achat seront obligatoirement négatifs. Dans ce contexte, quelle politique de taux anticipez-vous ? Pensez-vous que la réserve fédérale américaine relèvera ses taux – cela est à peu près acquis – et cessera ses achats d'obligations, voire commencera à vendre ces titres ? Quelle sera la réponse des Européens ? Quelles seront les conséquences pour la France avec le passage du risque déflationniste au risque inflationniste, tout cela ayant un impact direct sur la conjoncture générale et plus prosaïquement sur la gestion de la dette publique en France.