Intervention de Jean-Louis Bricout

Réunion du mercredi 26 janvier 2022 à 17h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

L'exercice 2021 a été bouleversé par la pandémie avec laquelle nous vivons depuis deux ans. Les principaux éléments des comptes publics sont rassurants, avec un taux de croissance de 6,7 %, un déficit de 7 % du PIB, lié à la crise sanitaire, et un taux de chômage de 8 %. La baisse du chômage ne s'est toutefois pas accompagnée de celle de la précarité, ce qui est bien dommage.

Si la gestion de la crise tient donc la route, nous aurions peut-être pu faire mieux, notamment en ciblant plus certaines dépenses. N'aurait-il pas fallu recentrer le dispositif des PGE sur les entreprises qui en ont le plus besoin ? N'y a-t-il pas eu quelques abus s'agissant du chômage partiel ? Qu'en est-il des contrôles qui devaient être effectués ? Disposez-vous de données d'évaluation ?

Quant au dispositif fondé sur la perte de chiffre d'affaires mesurée en mars 2021, mais plafonnée à 10 000 euros, n'avez-vous pas constaté des effets d'aubaine ? C'est ce que j'entends parfois dire dans ma circonscription.

Le « quoi qu'il en coûte » s'est concentré sur une politique de l'offre assez efficace pour sauver les entreprises, en nous laissant l'espoir d'un ruissellement. Malheureusement, on en est loin. Vous n'êtes plus dans l'économie : vous êtes dans l'astronomie, plus proche de Thomas Pesquet que de Thomas Piketty. Vos mesures économiques ne ruissellent pas, elles flottent en apesanteur : pas étonnant que vous nous promettiez la lune !

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