Le premier bilan de l'exécution du budget pour l'année 2021 est encourageant et démontre que la politique économique menée durant le quinquennat a porté ses fruits. Malgré la crise, nous avons connu le plus fort taux de croissance depuis cinquante ans, bien au delà des espoirs que nous pouvions nourrir au début de l'année. Il en résulte que les recettes fiscales sont plus importantes que prévu, signe de la reprise vigoureuse de notre économie : près de 20 milliards supplémentaires ont abondé les caisses de l'État, qui pourront contribuer à son désendettement – ce qui n'est pas un luxe, eu égard à notre niveau d'endettement.
Je rejoins les remarques du rapporteur général sur les mesures d'aide sectorielle encore en vigueur. Si le « quoi qu'il en coûte », qui a été très efficace, est derrière nous, certains secteurs ont encore besoin de soutien compte tenu des contraintes que la situation sanitaire fait peser sur eux. Quel est le rythme de consommation de ces aides depuis le début de l'année ?
La crise énergétique nous a par ailleurs conduits à adopter le fameux bouclier tarifaire, indispensable pour protéger le pouvoir d'achat des Français. L'augmentation des prix de l'électricité et du gaz étant plus forte que cela n'avait été anticipé, pouvez-vous donner une estimation du coût du dispositif, du moins à l'heure où nous parlons ?
Les collectivités territoriales bénéficieront aussi de recettes fiscales plus élevées que prévu. Cette augmentation leur permettra-t-elle de compenser la hausse des prix de l'énergie et la baisse des recettes de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ?