Vous avez annoncé des mesures de soutien aux secteurs les plus touchés par les restrictions sanitaires en décembre et janvier, notamment la compensation des coûts fixes ou la reconduction de l'activité partielle sans reste à charge. Elles sont bienvenues et étaient très attendues dans l'événementiel, la restauration, le tourisme ou la culture.
Néanmoins, dans ma circonscription, des chefs d'entreprise m'alertent : ils ne peuvent pas bénéficier de la compensation des coûts fixes alors que leur chiffre d'affaires a diminué de 80 %, au motif qu'ils dégagent un léger excédent brut d'exploitation, signe que l'entreprise continue à réaliser quelques bénéfices.
Certes, nos entreprises sont résilientes et on peut en être fier, mais leurs maigres recettes ne seront pas suffisantes pour poursuivre leurs investissements ou simplement assumer la reprise des personnels licenciés durant les confinements. Que pourrions-nous envisager pour les accompagner ? Ces entreprises connaissant une perte de chiffre d'affaires, qui se sont démenées depuis 2019 pour relancer leur activité et garder de la trésorerie, restent très fragiles et pourtant ne peuvent bénéficier des aides que nous avons prévues.