Dans un rapport qu'elle a publié en ce mois de février, la Cour des comptes a relevé qu'il y avait seulement 3,3 milliards d'euros d'argent neuf dans l'enveloppe d'investissements prévue par la CDC pour le plan de relance. La Cour considère qu'il faut neutraliser les interventions de Bpifrance, dont le capital n'est pas détenu seulement par la CDC. Cette critique, fondée sur une approche sans doute un peu comptable, correspond-elle à la réalité ? Quelle est la part d'argent réellement nouveau ? Quelle est la part de recyclage de crédits ancien – étant entendu que l'on peut évidemment en changer la destination ?