J'aimerais partager trois réflexions sur les travaux que nous avons conduits ici depuis cinq ans.
Il faut se féliciter collectivement de l'immense travail accompli au cours des dernières années qui ont été particulièrement éprouvantes. Si l'économie française aujourd'hui se porte bien, c'est en partie grâce au travail qui a été fait par cette commission, à la vigilance des rapporteurs spéciaux et aux commissaires aux finances. Au delà des moments les plus visibles de nos travaux, à savoir les budgets, elle est le lieu d'un vrai travail transpartisan, constructif, notamment dans le cadre des missions d'information et des groupes de travail. Ce travail transpartisan est essentiel à l'évaluation, que vous avez promue, monsieur le président. Beaucoup de progrès ont été faits en la matière mais de substantielles marges de progression demeurent en matière d'évaluation pour nous permettre de faire un travail équivalent à celui d'autres parlements. La question de la répartition du temps entre le budgétaire et l'évaluation se pose.
L'inflation du nombre d'amendements pose effectivement de véritables questions. Qu'en est-il de notre capacité collective à les examiner avec le soin qu'ils méritent ? D'autres parlements disposent de ressources d'expertise plus importantes ; il est essentiel que nous suivions cette voie.
Pour terminer, je remercierai nos collaborateurs de groupe et les administrateurs de la commission des finances, qui accomplissent dans l'ombre, aux côtés des députés, un travail titanesque ; sans eux, un député ne pourrait remplir ses fonctions. Je les remercie à mon tour au nom du groupe La République en marche.