Vous avez expliqué que l'AFT était une bonne gestionnaire de la dette. Devrions-nous donc retenir cette formule en matière de dépense publique, puisque vous notez dans la conclusion générale du rapport que ce sujet se posera à l'avenir ? Faudrait-il que Bercy se dote, en interne, d'une agence de la dépense publique qui travaillerait sur la trajectoire de dépense du prochain quinquennat ?
À la page 31, vous indiquez que « les administrations publiques couvrent désormais la plus grande part de leur besoin de financement par appel aux marchés financiers, à l'exception notable des collectivités territoriales et des établissements hospitaliers ». Cela sous-entend-il que nous devrions réfléchir à un nouveau modèle de financement des collectivités par le biais de l'AFT ?
Vous avez évoqué la nouvelle dette européenne, que notre commission a approuvée lorsqu'elle a examiné le volet « ressources propres » du cadre financier pluriannuel (CFP). Ne faudrait-il pas y consacrer des développements plus importants que les quelques pages actuelles, afin de détailler les évolutions et les actions menées par l'AFT ? Quelles sont les relations entre l'Agence et l'Union européenne dans ce domaine ?