Je salue la qualité de ce travail et de l'intervention que nous venons d'entendre. Cette dernière permet d'aborder la question des grands prédateurs sous un prisme différent des seuls débats parfois caricaturaux, se fondant sur une opposition irréconciliable entre la biodiversité et le pastoralisme. Je trouve dommage que, pour prendre du recul, nous soyons contraints de procéder à un tel débat en commission des finances.
Le rapport qui nous est présenté permet de disposer d'une vue d'ensemble claire, prédateur par prédateur. Il propose également 26 recommandations, non essentiellement liées à la question du financement. Il me semble qu'il s'agit de la première fois qu'en commission des finances un rapport propose d'installer une antenne de la brigade mobile d'intervention aux grands prédateurs en Ariège, à proximité des zones les plus soumises à la prédation !
Vous envisagez la transformation de l'indemnisation en cas d'attaque de prédateur en indemnité compensatoire de présence des prédateurs (ICPP), sur le modèle de l'indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN). Je trouve cette idée intéressante. Toutefois, avez-vous la possibilité d'estimer le coût de cette transformation ? En outre, je m'étonne que la question de l'assurance privée n'apparaisse pas dans votre rapport. Enfin, ne pensez-vous pas que la coexistence de différents acteurs à la montagne doit être revue, notamment au regard des difficultés de cohabitation entre les chiens de troupeau et les randonneurs ?