Je soulignerai d'abord, au nom de l'Association nationale des juges de l'application des peines (ANJAP), combien la crise nous apprend que la surpopulation carcérale n'est pas une fatalité. Nous sommes capables de traiter cette question. Lorsque juges du siège, magistrats du parquet et administration pénitentiaire travaillent en équipe, ils sont très efficaces. Retenons cette leçon !
Nous observons une baisse de la population carcérale dans les ressorts où il y a eu mobilisation en ce sens. Les chiffres fluctuant, l'important est surtout de savoir combien de personnes ne sont pas entrées en prison, combien sont sorties de détention provisoire, et combien sont sorties en fin, aménagement ou réduction de peine.