La crise a montré que l'État pouvait réagir très rapidement – les chiffres très précis dont nous disposons sur le chômage partiel ou l'emploi du Fonds de solidarité en témoignent –, plus rapidement que les régions, pourtant censées être plus réactives.
Les présidents des trois grandes associations d'élus se sont montrés très critiques sur l'articulation entre l'ARS et les collectivités, et prêchent évidemment pour un renforcement du rôle des collectivités territoriales et des préfets en matière de politique de santé. Pourtant, chaque fois que les maires ont pris des initiatives en matière de sécurité sanitaire, cela a créé de la confusion. Ne devrait-on donc pas considérer qu'en période de crise il faut renforcer le rôle des préfets, qui sont au plus près du terrain ?